Bienvenue dans le Web 3.0
Topologie du Web
Le World Wide Web est né officiellement en 1989 dans les environs de Genève, à la frontière entre la Suisse et la France.
Originellement créé par 2 ingénieurs du CERN pour la documentation des projets de recherches, il est maintenant utilisé par tout le monde pour mettre en ligne toute sorte de documents, de services et d’applications.
En 3 décennies, les hommes et les machines ont constitué le plus vaste ensemble de sources d’informations accessibles dans le monde entier, grâce au réseau Internet.
Les années1990, le web 1.0
L’antiquité du web
Hyperlien, Hypertexte. Tels les anciens grecs, les startups se lancent dans les olympiades du web avec passion. L’information est présentée essentiellement sous forme de texte et d’images dans des pages HTML sommaires ou excentriques. En 1996, les premières générations de site web découvrent leur potion magique, grâce à Flash, un plugin de Macromedia, les sites web peuvent enfin diffuser des animations, des films du son et plus d’interactivité en ligne.
Tim Berners Lee – inventeur du web et fondateur du W3c
L’extravagance des entrepreneurs et la décadence financière de la fin des années 90 provoqua l’explosion de la bulle internet qui entraina la chute de toutes les bourses mondiales. Le point culminant de cette bulle technologique se situe le 10 mars 2000, avec un indice NASDAQ (New York) culminant à 5.048,62 points. Le NASDAQ n’a jamais retrouvé une telle position. Entre septembre 2000 et mars 2003, l’indice Cac40 français enregistra une baisse de 63 %, suite à ce mini krach.
Les années 2000, le web 2.0
L’odyssée du web
Facebook – Marc Zuckerberg
De ce premier désastre, naquirent quelques géants du web qui conservent toujours leurs positions de leaders: Google, Yahoo, eBay et Amazon ont su tirer leur épingle du jeu et profiter de fusion-acquisition ou de simples partenariats pour continuer la quête. Ils restent les principaux acteurs du web 2.0.
Toutefois, Facebook, MySpace, Twitter et les nouvelles pousses qui germaient dans les décombres de la Silicon Valley avec des concepts de web participatifs très avancés n’avaient pas l’intention de jouer les seconds rôles. Ces nouveaux entrepreneurs du web avaient appris de leurs aînés. Ils avaient compris qu’un des principaux problèmes des sites web était la création de contenus. Donc en donnant la possibilité aux internautes d’écrire, de poster des images et des vidéos, plus besoin de payer des gens pour le faire ! Les utilisateurs devenant contributeurs, le web social était né. Un boulevard d’opportunités avec de nouveaux modèles économiques. Les startups recommencent à éclore et les business angels papillonent. Le web 2.0 prend son essort.
C’était sans compter sur Apple qui se lance avec force dans la course des appareils mobiles « intelligents ». En 2007, Apple lance l’iPhone. C’est une révolution et comme dans toutes les révolutions, les têtes tombent. Steve Jobs amène la technologie Flash au pilori. Trop gourmand en ressources machines, le plugins ne sera pas distribué sur les système iOS. C’est donc AJAX (Asynchronous Javascript And XML) qui devient laborieusement l’outil de prédilection pour gérer des contenus Rich Media en ligne. L’iPhone est un succès phénoménal pour la firme de Cupertino qui se propulse en tête des ventes de téléphone mobile avec son ergonomie et son design extrêmement sobre, Apple impose sa loi.
Steve jobs – Iphone
En 2008, Le géant Google lance Androïd. Un système mobile open source livré gratuitement à la communauté Geeks. Nom de code: Apple Pie. Les fabricants de smartphones s’en emparent progressivement et fourbissent des nouvelles armes. De mise à jour, en mise à jour, la potion magique prend forme. Banana Bread, Cupcake, Donut, FroYo, Gingerbread, sont les premiers ingrédients de ce nouvel OS qui arrive à maturité. La gigantesque crise financière qui frappe les marchés financiers la même année, n’empêchera pas l’épreuve de force.
Le combat des titans peut commencer.
2010, le web 3.0
Une nouvelle ère
Et ce sont les coréens de Samsung et le Taïwanais HTC, qui défient l’hégémonie de la pomme. Samsung lance ses smartphones Galaxys et prend le « lead » sur ses concurrents. Fournisseur des composants de l’iPhone, le fabricant s’inspire largement des réussites d’Apple pour proposer des appareils performants et sensiblement moins chers.
1er trimestre 2011, Facebook dépasse les 700 millions d’utilisateurs : plus de 10% de la population mondiale est sur le réseau. Un record jamais atteint par aucun site web communautaire. Cette nouvelle victoire est accompagnée par la sortie d’un livre, puis d’un film à gros budget sur la saga Facebook. Mark Zuckerberg, le jeune PDG du réseau social devient une star « bankable » et rejoint la sphère tant convoitée des « peoples »
En 2010 Apple lance l’Ipad. Un nouveau coup de génie et l’aboutissement d’une technologie ancienne qui n’avait pas su séduire le grand public. Une surprise pour les grands prédicateurs qui doutaient fortement de l’utilité d’une tablette tactile. Un nouveau coup dur pour tous les suiveurs qui semblent condamner à subir les directives de l’équipe du grand guru.
Mais le 5 octobre 2011, le monde apprend le décès de Steve Jobs à 56 ans. La perte du génial créateur d’Apple plonge le monde entier dans une tristesse sans précédent pour un chef d’entreprise.
Au début de l’année 2012, les ventes de smartphones Samsung dépassent l’iPhone d’Apple.
Le 18 mai 2012, l’entrée en bourse du titre Facebook se fait en fanfare. Mais la valeur du titre largement surévaluée, chute rapidement.
Après avoir raté la révolution web 2.0, Microsoft peut-il redevenir un des acteurs majeurs ?
Est-ce que les promesses du HTML5 seront suffisante pour satisfaire les créateurs web ?
2020, prochaine étape, le web 4.0
D’après les prévisionnistes, le nombre d’objets connectés en 2020 dépassera les 20 milliards, soit 5 x plus que maintenant (en août 2012).
La course technologique ne semble pas prête de s’arrêter et les nouvelles tendances de l’informatique (contrôle par le mouvement, par la voix, réalité augmentée, débit de données ultra-rapide et capacités de stockage sans fin…) nous laissent augurer encore plus d’interaction entre les humains et les machines.
Cette définition fortuite du web par période est intéressante, on peut déjà constater le caractère cyclique de cet ersatz informatique qui grandit et grandit, prêt à absorber toutes les connaissances de l’humanité.
A suivre…
Serge Carré Interactive Director
